Schéma enfance-famille

Aujourd’hui, nous devons faire face à de nouvelles formes de précarités. Nous constatons une augmentation du nombre de besoins d’accueil. Cela implique un schéma qui réponde à ces constats.

Je tire mon chapeau aux professionnels car nous sommes dans un accompagnement parfois difficile, il n’y a pas de situation type mais une multitude de situations aux contextes très différents.

Le schéma enfance famille marque la primauté des intérêts de l’enfant dans ses besoins, sa singularité, la prise en compte de son histoire. C’est aussi un travail intégrant les difficultés rencontrées par les professionnels

Un observatoire départemental de la protection de l’enfance

Les besoins nouveaux, les évolutions de société imposent de nous doter d’un observatoire de l’enfance.
Comment conduire une politique publique sans avoir des données suffisamment actualisées ?
Cela va nous permettre de conforter nos données, nos diagnostics. Cela permet aussi de réinterroger nos fonctionnements et donc de pouvoir encore mieux agir.

L’enjeu de la territorialisation

Trouver une offre socle dans l’accueil et l’accompagnement par territoire. L’ambition que nous portons dans ce schéma enfance-famille doit être la même pour tous et partout

La problématique de la qualification du risque

Le schéma prévoit la mise en place d’indicateurs communs en matière de qualification du risque et des dangers, ce qui permet de travailler sur une action harmonisée sur l’ensemble du territoire. L’enjeu est considérable quand on sait la responsabilité qui pèse sur les professionnels en la matière. En favorisant ces indicateurs communs, on parvient aussi à une harmonisation des pratiques grâce à des indicateurs qui relèvent de l’expérience et de la pratique

Un projet pour l’enfant

C’est une véritable avancée en termes de démarche d’accompagnement collaborative, centrée sur les besoins de l’enfant. Une démarche tournée vers l’avenir. Un projet commun qui se construit avec les parents, l’enfant, les professionnels.
L’intérêt de la démarche réside aussi dans le fait de travailler sur les ressources autour de l’enfant (famille/amis/associations). En rentrant dans cette démarche on favorise un espace d’écoute: c’est un outil au service du dialogue entre les professionnels et les familles. On va « s’inquiéter ensemble » pour l’enfant. On rentre dans une logique de projet qui va permettre de définir des objectifs et de déterminer les moyens pour y parvenir

La protection maternelle et infantile

La PMI représente un enjeu fort de par son caractère universaliste en matière de soutien à la parentalité. Il s’agit d’accompagner les parents, en les écoutant, en les informant, faire en sorte qu’ils puissent pleinement assumer leur rôle.

Une PMI qui renforce ses actions :

C’est le cas avec le soutien à la parentalité qui est une action qui se fait avec et pour les parents.
Cela permet de répondre à beaucoup de questions que peuvent se poser les parents comme l’accueil du jeune enfant, le sommeil, etc.
On est dans une prévention prévenante.

Conclusion

Les politiques d’accompagnement des personnes ont parfois l’écueil de vouloir faire pour les personnes.

Nous avons fait le choix depuis de nombreuses années de casser la logique pour faire que l’accompagnement soit fait avec les personnes. L’ambition dans le schéma, dans la protection maternelle infantile, dans nos politiques d’enfance est bien que l’intérêt premier de l’enfant prime.

Je vous remercie.