Depuis plusieurs mois, le Président Mathieu Klein a mené des négociations avec le Gouvernement, dans le cadre de l’Association des Départements de France (ADF), en vue de la recentralisation du RSA.
C’est un constat d’échec qui conclut une négociation pourtant cruciale pour nos départements.
Nous regrettons que les postures politiciennes l’aient emporté sur l’intérêt général. Il est consternant que les calculs électoraux aient fait perdre de vue un enjeu de premier plan : la survie financière des départements, mais plus encore le devenir de l’accompagnement des personnes allocataires du RSA.
La droite qui pendant des années a refusé de prendre à bras le corps ce dossier, ose aujourd’hui faire porter le poids de l’échec au seul gouvernement.
Une question se pose : comment peut-on passer si facilement du silence complice aux cris partisans?
La recentralisation du RSA aurait mérité un plus grand sens des responsabilités politiques.
Là où le débat est artificiel, le progrès régresse.