Session du 27 juin 2018 | Interventions
Pascal SCHNEIDER, président de la commission Développement et Insertion
Conseiller départemental du canton de Neuves-Maisons

Agenda social

Seul le prononcé fait foi.

Monsieur le Président, Mes cher.e.s collègues,

[…]

Je voudrais juste insister sur quelques points, et notamment ceux qui conditionnent le vote de notre groupe et qui fut fondamental dans l’issue qui a été trouvée.

  1. Un agenda social qui ouvre de nouvelles perspectives pour notre collectivité 

L’ensemble des mesures contenues dans l’agenda social répond donc à l’objectif d’offrir à nos concitoyens un service public adapté aux besoins en constante évolution, à une exigence plus grande et à des situations parfois plus sensibles.

A travers cet agenda, nous répondons à la problématique de l’accessibilité des services, en faisant en sorte de garantir  à chaque Meurthe-et-Mosellan un accès en tout point du département. C’est le cas avec les horaires d’ouverture des services notamment.

A travers l’agenda et l’organisation du temps de travail, nous œuvrons aussi à soutenir les politiques publiques, les services publics les plus en difficulté.

Ne pas ouvrir le chantier de l’agenda social hier, c’était nous condamner demain à peut-être devoir faire des choix difficiles. Des choix qui auraient inévitablement eu des conséquences sur la capacité de nos services à porter des politiques publiques exigeantes.

  1. J’évoquais, une méthode favorisant le dialogue

Au vu de la position de l’intersyndicale et des différentes actions menées, cette phrase peut faire sourire. Pourtant à aucun moment le dialogue n’a été rompu. A chaque étape de négociation, les uns et les autres ont été invités à s’exprimer, à faire des contre-propositions.

La preuve que le dialogue a été le socle de la démarche : la proposition finale n’est pas la proposition initiale de l’employeur. Elle a été nourrie des ateliers auxquels ont participé plus de 350 agents.

Elle a évolué avec les propositions de la CFDT. Je regrette pour ma part que l’ensemble des syndicats n’aient pas saisi l’opportunité de faire avancer certaines thématiques. Même si je respecte bien entendu les positions des uns et des autres.

  1. L’agenda social, c’est aussi une avancée pour les agents

On a voulu permettre une meilleure conciliation des temps de vie entre vie professionnelle et vie personnelle, tant mieux ! Demain, nos agents vont pouvoir choisir entre plusieurs cycles qui peuvent leur permettre de disposer de journée ou de demi-journée pour profiter de leur famille et s’accorder du temps.

C’est de la responsabilité d’un employeur de veiller à contribuer à cet équilibre. C’est une source de motivation et une reconnaissance de l’engagement des agents.

C’est aussi des temps de respiration pour pouvoir souffler quand on exerce des métiers devenus difficiles car certains de nos concitoyens ont besoin d’un accompagnement renforcé. Pouvoir souffler quand on s’est investi fortement sur des projets de longue haleine.

Toujours dans l’esprit d’un progrès pour nos agents : le télétravail. Dans ce domaine aussi, nous démontrons notre souci d’apporter des réponses à la problématique de la fatigue occasionnée par les trajets domicile-travail. cela participe aussi aux équilibres des temps de vie.

Nous contribuons donc à agir préventivement pour réduire les risques d’accidents. Enfin, cela s’inscrit dans une démarche complémentaire des actions que nous menons en matière de développement durable. En effet le télétravail participe à la réduction de l’empreinte carbone.

Ce dossier a été un dossier sensible, et nous l’entendons. Le Président et notre collègue Michèle PILOT ont fait le choix de ne pas prendre une décision arbitraire qui aurait pu être le choix de la facilité en réduisant la question de l’organisation du temps de travail uniquement à un chiffre socle sans aucune condition, ni discussion.

A contrario, nous parvenons aujourd’hui à un projet équilibré qui concilie du mieux possible les intérêts des uns et des autres.

Je vous remercie.