Tribune du Magazine Meurthe-et-Moselle n°68, janvier 2017

Un budget de concrétisation

Lors de la dernière session du conseil départemental, nous avons voté le budget 2017 de notre collectivité qui s’élèvera à 840 M€ : un budget ambitieux, volontariste mais réaliste.

Ambitieux puisque nous donnons sa pleine mesure au projet départemental qui entrera dans sa phase d’accélération et de concrétisation.

Notre majorité, n’est pas dans le temps des discours de posture mais dans celui de l’action. 

C’est également un budget réaliste qui trouve le juste équilibre entre les orientations à mettre en œuvre et les contraintes financières qui s’exercent.

Quand nous parlons de juste équilibre, nous mettons en exergue le fait qu’il a été construit ligne par ligne afin de trouver les économies supportables, avec l’enjeu de réinterroger chacune de nos politiques publiques.

Pour construire un budget responsable, il ne suffit pas non plus d’intégrer les contraintes financières pour l’année à venir mais de les intégrer dans la perspective des années à venir.

Nous bénéficions aujourd’hui d’une gestion rigoureuse grâce à la préservation d’un niveau soutenable d’endettement.  Nous devons continuer à préserver une capacité de désendettement sécurisante pour l’avenir. En limitant notre recours à l’emprunt, nous préservons l’avenir de notre jeunesse.

On ne peut pas inscrire cette priorité dans notre projet départemental et oublier que les décisions d’aujourd’hui seront l’héritage des générations futures. 

Ce budget répond aussi à notre engagement de ne pas augmenter les impôts. 

On ne lutte pas contre un contexte financier contraint à coup de hausse d’impôts.

Nous respectons nos engagements vis-à-vis des Meurthe-et-Mosellans qui ont choisi un projet qui leur correspond et des valeurs qui les rassurent : la solidarité, la justice sociale et le progrès.

Il s’agit aussi d’agir avec responsabilité en osant les évolutions audacieuses dans l’évolution de nos politiques publiques. Nous optimisons là où c’est possible. Nous innovons là où c’est nécessaire.

Pour disposer d’un budget d’action, il faut gagner sur le terrain de l’audace. 

 

Ce budget 2017 est celui de la concrétisation.

Concrétisation de nos engagements vis-à-vis de l’enfance avec le schéma enfance-famille, le plan de lutte contre la pauvreté des enfants, le Plan Collèges Nouvelles Générations doté de 35M€ et la livraison de 3 collèges en 2017 et enfin avec la protection de l’enfance qui bénéficiera d’un budget de 83,1M€ en hausse de 3,8%.

Concrétisation de nos engagements dans l’accompagnement des choix de vie avec la revalorisation de l’APA qui concerne 8 000 personnes âgées, avec un travail sur l’adaptation des logements au vieillissement, et l’ouverture de la 2e résidence accompagnée de Villerupt.

Concrétisation de nos engagements vis-à-vis de l’emploi et du développement économique avec le plan départemental pour accompagner les personnes vers l’emploi, avec 90 M€ d’investissement public pour soutenir l’emploi et un appui conséquent à la profession agricole de 2,4 M€.

Concrétisation de nos engagements vis-à-vis du développement de l’attractivité de nos territoires avec 15,4M€ consacrés aux Contrats Territoires Solidaires, au déploiement de la fibre optique et à la résorption des zones blanches.

Concrétisation de nos engagements vis-à-vis de la sécurité des personnes avec une augmentation de 5 % du budget des services d’incendie et de secours, avec une augmentation de 3,2 % du budget de l’entretien des routes.

 

Ce budget 2017 est à l’image de notre département : un budget de modernité. 

La modernité, c’est un état d’esprit loin du conservatisme, des clichés faciles. C’est être dans l’ère du temps, en phase avec les évolutions de notre société, avec les besoins réels de nos concitoyens. C’est avoir un esprit ouvert, empreint de bienveillance envers les autres. Comme le montre le cap de ce budget, soyons modernes dans notre action, modernes dans nos réponses aux besoins des Meurthe-et-Mosellans.

En traduisant en actes nos engagements, ce budget participe à restaurer la confiance en la parole publique.

 

Michèle Pilot, Christian Ariès, Antony Caps et les élus du groupe socialiste, écologiste et républicain