Chaque trimestre, les 46 conseillers départementaux de Meurthe-et-Moselle se réunissent en session publique, sous la présidence de Mme le Présidente du Conseil départemental. Ces sessions, un peu comme les conseils municipaux pour les communes, sont l’occasion pour les élus de débattre et de prendre des décisions importantes pour l’avenir de notre territoire.
Lors de la session de septembre, les discussions sont souvent animées par les enjeux de la rentrée ont, cette année, permis de poser des questions d’actualité à Mme le Préfet de Meurthe-et-Moselle.
C’est un moment fort de démocratie locale où se dessinent les grandes orientations pour les mois à venir, au service des Meurthe-et-Mosellans.
LUTTE CONTRE LE NON-RECOURS
Le Département engagé pour l’accès aux droits de toutes et tous
Depuis le lancement de l’expérimentation « Territoires Zéro Non-Recours – Avec Vous pour Vos Droits », le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle s’est engagé à faire du droit un véritable levier d’inclusion sociale.
Lors de la session de septembre, nous avons voté l’extension de cette démarche à l’ensemble du territoire départemental. À ce jour, cinq territoires encore en réflexion organisent des rencontres pour bâtir des projets solides et innovants, afin de permettre à chaque citoyen d’accéder à ses droits, sans obstacles ni barrières.
Ce projet repose sur des principes forts :
- Co-construction : parce que les solutions doivent être pensées avec celles et ceux qu’elles concernent.
- Équipes d’aller-vers : pour rencontrer, écouter, et accompagner directement sur le terrain.
- Partenariats solides : en unissant les forces du Conseil départemental, de l’État, de la CAF et d’ATD Quart Monde.
- Moyens adaptés : avec des outils modernes pour informer, agir et mesurer l’impact de nos actions.
Face à l’enthousiasme des acteurs locaux et pour permettre à chaque territoire candidat de finaliser sa démarche, l’échéance de l’appel à candidature est prolongée jusqu’au 31 décembre 2024.
👉 Ensemble, nous construisons un département où personne n’est laissé de côté. Avec vous, pour vos droits.
LES MOTIONS ADOPTÉES
Motion de soutien aux agriculteurs de Meurthe-et-Moselle
L’Assemblée départementale a adopté à l’unanimité une motion réaffirmant son opposition à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur, qui met en péril l’agriculture locale en favorisant des produits importés issus de pratiques non respectueuses des normes environnementales et sanitaires européennes. Cet accord menace la souveraineté alimentaire, la viabilité des exploitations locales, et les efforts engagés pour un modèle agricole durable.
Les élu·e·s réaffirment leur soutien à une agriculture de proximité, respectueuse de l’environnement, notamment à travers les circuits courts, l’intégration de produits locaux dans les cantines scolaires, et l’accompagnement des agriculteurs en difficulté.
Le Conseil départemental appelle à un sursaut collectif pour défendre les agriculteurs, protéger nos territoires et préserver l’avenir de nos campagnes.
Motion pour la libération de Boualem Sansal
Lors de la session de novembre 2024, l’Assemblée départementale de Meurthe-et-Moselle a adopté à l’unanimité une motion demandant la libération immédiate de Boualem Sansal, écrivain franco-algérien détenu arbitrairement depuis le 16 novembre en Algérie.
Le Conseil départemental condamne fermement cette atteinte à la liberté d’expression et appelle au respect des droits fondamentaux garantis par les conventions internationales. Par cette motion, les élu·e·s réaffirment leur attachement à la défense des valeurs démocratiques et au soutien des intellectuels et journalistes confrontés à des pressions pour leurs opinions.
Ensemble, nous restons mobilisé·e·s pour la liberté d’expression.
Motion pour la défense de la vie locale et du service public de proximité
L’Assemblée départementale de Meurthe-et-Moselle a également adopté une motion alertant sur les menaces pesant sur les services publics de proximité et la vie locale, en raison des mesures envisagées dans les projets de loi de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2025.
Les élu·e·s dénoncent un possible démantèlement des services publics locaux, notamment dans les domaines des transports scolaires, de l’entretien des routes, ou encore de l’accompagnement des aîné·e·s. Les conséquences seraient graves pour les collectivités, les acteurs associatifs, et l’ensemble des citoyens, particulièrement les plus vulnérables.
Le Conseil départemental appelle l’Exécutif et le Parlement à revoir ces mesures pour préserver le rôle essentiel des Départements, garants des solidarités humaines et territoriales. Soutenir le service public de proximité, c’est protéger nos territoires et les habitants qui en dépendent.