Session départementale du 20 septembre 2021 | Questions au Préfet
Avancée des projets d’aménagement de l’A31 et de mobilité du Sud 54
Audrey Bardot, vice-présidente déléguée aux infrastructures et aux mobilités
Réponse de M. le Préfet
Madame la Conseillère Départementale,
Les usagers de l’A31 sont confrontés à des problèmes de congestion très importants et récurrents dans la traversée du sillon lorrain entre Toul et la frontière luxembourgeoise. Afin de résoudre ces difficultés, le projet A31 bis prévoit le réaménagement et l’élargissement sur place de l’A31 actuelle lorsque cela est possible et la réalisation de sections en tracé neuf sur le reste de l’axe.
Ce projet a fait l’objet d’une concertation publique en 2018-2019 à la suite de laquelle la commande ministérielle de juillet 2019 a acté la poursuite du projet selon les orientations suivantes :
Sur le secteur Nord, il a été confirmé le principe du recours à la concession pour permettre la réalisation de l’aménagement dans des délais raisonnables. Deux variantes ont émergé à l’issue de cette concertation. Des études complémentaires sont en cours pour éclairer certains points, notamment les modalités de réalisation d’un passage en souterrain au niveau de Florange et une nouvelle variante a été rajoutée à la suite de la fermeture d’une Cokerie sur ce secteur. Sur la base de ces études, la variante préférentielle pourra être choisie, en lien étroit avec les acteurs locaux, au cours de l’année 2022, en vue du lancement d’une enquête publique en 2023.
Sur le secteur Centre, les études relatives à la mise à 2×3 voies sur la section Augny-Dieulouard se poursuivent, en accordant une attention particulière à la mise aux normes environnementales de l’infrastructure. Une enquête publique commune avec le secteur Nord pourra intervenir en 2023.
Sur le secteur Sud, les études se poursuivront en vue également de la mise à 2×3 voies de la section Dieulouard – Bouxières-aux-Dames (qui pourra elle aussi être soumise à enquête publique en 2023). En revanche, prenant acte de l’absence de consensus local sur le reste des aménagements, la ministre des transports a demandé à la préfète de la région Grand Est de mobiliser, dans le cadre d’une démarche multi-partenariale et multimodale, les collectivités locales intervenant en matière de mobilité sur le bassin de vie de Nancy pour étudier avec elles, et dans le respect des prérogatives de chacune, des solutions alternatives permettant de répondre aux enjeux de mobilité sur le secteur Sud et plus généralement sur le sillon lorrain.
À la suite d’un travail préparatoire mené en 2020, une première réunion de cette instance a eu lieu au printemps. Une seconde réunion de travail est prévue prochainement.
Il est trop tôt pour savoir quelles pourront être les orientations qui seront suivies. Cela dépendra de la volonté de chaque acteur sur ce dossier, puisque l’État ne détient que la compétence des infrastructures autoroutières qui est un élément parmi d’autres pour construire une politique de déplacement robuste sur la durée sur le bassin de vie de Nancy.